tstiDépêche AP jeudi 12 avril 2007, 21h30
François Bayrou, "candidat de l'égalité des chances"
MARSEILLE (AP) - Devant près de 5.000 personnes, François Bayrou s'est présenté jeudi soir à Marseille comme le candidat de la lutte contre toutes les fractures et de l'égalité des chances. Citant en exemple Marseille qui "a réussi à faire vivre ensemble tous ceux qui venus d'ailleurs ont constitué une communauté unique au visage divers", M. Bayrou a enfourché le cheval de bataille cher à Jacques Chirac lors de la présidentielle de 1995.
"Il y a douze ans", a-t-il estimé, "Jacques Chirac s'est fait élire, à juste titre, en analysant la fracture sociale. Aujourd'hui, les fractures s'ajoutent aux fractures". En présence d'Azouz Begag, François Bayrou a défendu une France de l'égalité des chances où tous les jeunes français "ont le sentiment que l'égalité et la fraternité sont aussi important que la liberté".
Le candidat UDF est revenu sur l'un de ses thèmes de campagne favoris, l'éducation, élément déterminant selon lui de l'égalité des chances: "Je veux", a-t-il martelé, "que tout le monde soit en sécurité à l'école. Je veux qu'on offre un parcours d'excellence, la chance d'arriver au plus haut quelque soit le quartier où l'on habite".Dans le même temps, François Bayrou a prononcé un vibrant hommage à l'ancien ministre délégué à la Promotion de l'égalité des chances qui était venu lui apporter son soutien.
Azouz Begag "est un homme intelligent qui a su mettre sa science au service de la République, c'est un homme bon et courageux et je suis sûr de l'avenir qui sera le sien dans la République".
A dix jours du premier tour de la présidentielle et alors que les sondages semblent indiquer un fléchissement de sa campagne, François Bayrou a de nouveau fait la promesse d'un gouvernement "d'hommes et de femmes d'expérience compétents, nouveaux qui regardent au-delà des clivages".
"On a besoin de valeurs de gauche, de valeurs de droite. Il y a des gens de sensibilité écologique, d'autres qui ne se situent nulle part sur l'échiquier politique (...) Nous avons besoin de toutes les forces pour redresser la France et sortir de 25 années de division et d'échec", a-t-il conclu. AP
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