Benoît ROLLAND

Les Jeunes UDF roulent pour Bayrou !

COMMUNIQUE DE L'EQUIPE DES JEUNES UDF

A l’occasion du meeting de François BAYROU au Zénith le mercredi 21 mars, les jeunes UDF ont organisé une traversée de Paris de l’Arc de triomphe à la salle du Zénith. A bord d’un car customisé aux couleurs de notre candidat, nous avons été à la rencontre des Parisiennes et des Parisiens en leur distribuant le programme de François BAYROU et des clémentines pour vitaminer ce 1er jour de printemps !

Affrontant la grêle et le vent, nos différentes étapes à travers Paris nous ont permis d’avoir des échanges citoyens avec les passants et de rencontrer nos adversaires politiques qui ont eu la brillante initiative de nous suivre tout au long de notre parcours. Prémices d’une prochaine attitude… ?

En tout cas, cela ne nous a pas empêché de vivre des moments sympathiques et les nombreux médias présents ne se sont pas trompés en nous suivant tout au long de cette intense journée. Même les médias internationaux (la BBC et Chanel 4) ont interrogé Jean-Yves de Chaisemartin qui leur a répondu naturellement et brillamment en anglais. Vous pourrez d’ailleurs retrouver le portrait de Jean-Yves fait par l’équipe de « Dimanche + », dimanche 25 mars en clair sur Canal + à partir de 12h30.

Un très grand merci à tous les jeunes franciliens pour la réussite de cette journée, en particulier : Bruno pour la location du bus, Diane et Xavier pour la mobilisation, Matthieu pour les clémentines et la sono, Yann pour l’acrobatique collage des affiches sur le bus, Christelle pour le respect du timing et Christophe pour les sandwichs et le chocolat !!

Bref, un vrai travail d’équipe !

La mise en orbite de Bayrou

C’est devant près de 10 000 personnes que le premier grand meeting parisien de notre candidat, François BAYROU, s’est déroulé au Zénith mercredi dernier. Après la projection d’un film de 4 minutes rythmé par une musique tonitruante et rappelant que ce que nous vivons est une « histoire humaine, une histoire de famille » et que c’est en rassemblant toutes nos forces que nous trouverons le chemin pour redresser la France, l’ambiance a été lancée par nos parlementaires avec une hola digne de ce nom ! Bien sur les 2 000 jeunes présents dans la salle, et à l’extérieur devant un écran géant, ont permis de faire de cette réunion publique un moment fort de la campagne présidentielle. Avec un discours de politique général plaçant l’écologie au cœur de toutes les préoccupations, faisant de la lutte contre l’exclusion et le chômage une priorité absolue, se préoccupant de l’avenir des jeunes en ne leur laissant pas sur les épaules le poids d’une dette publique intolérable et rappelant que la France a besoin de l’Europe (et inversement), François BAYROU a montré aux sympathisants venus très nombreux qu’il avait « la carrure d’un chef d’Etat ». Et puis des moments d’émotions, de chaleur humaine que l’on ne retrouve nulle part ailleurs. La vague orange poursuit son ascension, continuons cette belle campagne !

Christelle CARCONE, Présidente des jeunes du Val de Marne

Nous ne voulons plus de monarchie présidentielle

Jean-Christophe Lagarde à l'émission L'invité de France Info
Nous ne voulons plus de monarchie présidentielle - 19.03.07

Jean-Christophe Lagarde a indiqué que François Bayrou ne changera pas de ligne politique et qu’il ne fera pas de promesses électorales non financées. Le député de Seine-Saint-Denis a également expliqué que son candidat était en faveur d’une VIe République afin d’instaurer une démocratie honnête et équilibrée qui représente les courants d’opinion.

Jean-Christophe Lagarde a estimé que douze candidats à l’élection présidentielle, ce n’est pas trop : l’offre politique qui s’est manifestée ces derniers mois, est représentée. Néanmoins, le député de Seine-Saint-Denis considère qu’il faudra changer le système de parrainage : il a notamment cité le cas de parrains achetés. Il est également choqué par l’attitude Nicolas Sarkozy qui a encouragé les parrainages en faveur de Jean-Marie Le Pen et d’Olivier Besancenot mais qui a "trucidé" la candidature de Nicolas Dupont-Aignan. Jean-Christophe Lagarde propose qu’à l’avenir, on se base sur les résultats aux législatives ou qu’on accepte les pétitions de gens pour sélectionner les candidats.

A la veille du début de la campagne officielle, Jean-Christophe Lagarde a indiqué que François Bayrou ne changera pas de ligne : "il veut traiter les Français en citoyens" a expliqué le député de Seine-Saint-Denis, et non pas les prendre pour des "gogos". Il estime notamment que la campagne de la candidate du PS "n’a pas de colonne vertébrale" et que tout comme Nicolas Sarkozy, elle la gère d’abord en fonction des sondages : "Le président de la République doit donner un cap" a rappelé Jean-Christophe Lagarde, son rôle n’est pas de distribuer des bonbons aux électeurs. Face aux promesses des candidats PS et UMP évaluées dans un premier temps à 70 milliards d’euros, François Bayrou continuera à parler de la dette. "La vérité, c’est que la France n’a pas d’argent" a insisté Jean-Christophe Lagarde : le pays rembourse chaque année 115 milliards d’euros (dette et intérêt de la dette), soit deux fois le budget de l’Education nationale, les intérêts de la dette – 40 milliards d’euros – représentent l’équivalent de l’impôt sur le revenu payé par les Français. Jean-Christophe Lagarde a expliqué qu’il fallait d’abord arrêter de s’endetter pour dégager des marges de manœuvre pour l’Education, la recherche ou encore pour aider les PME qui créent des emplois.

Jean-Christophe Lagarde ne sait que penser de l’idée de VIe République lancée par Ségolène Royal car la candidate PS passe son temps à changer d’avis : c’est le cas sur le nucléaire civil iranien, l’instauration d’un moratoire sur le plan social d’Airbus, le service civique obligatoire ou encore la construction d’un deuxième porte-avion… "Si c’est celle de Montebourg, c’est la IVe République !" a déclaré Jean-Christophe Lagarde. Le député a expliqué que François Bayrou voulait instaurer une démocratie honnête et équilibrée qui représente les courants d’opinion : "Nous ne voulons plus de monarchie présidentielle" a affirmé le député. François Bayrou veut un président de la République qui a du pouvoir, qui détermine et conduit la politique de la nation et non qui se retranche derrière son Premier ministre puisqu’il a la légitimé du peuple. Cependant, le candidat à l’élection présidentielle propose que le Parlement soit un contre-pouvoir, qu’il oblige à la discussion pour parvenir à des solutions raisonnables et non plus que l’opposition s’exprime dans la rue. Il souhaite également que l’Assemblée nationale représente les différents courants d’opinion de la société française.

Jean-Christophe Lagarde est convaincu que "les Français ne veulent pas seulement changer d’acteurs mais de film" car ils ont le sentiment qu’on ne vit pas mieux aujourd’hui et que ceux qui se sont succédés au pouvoir, n’ont pas fait leurs preuves. Il a constaté que les candidats UMP et PS ont d’ailleurs perdu 10 points dans les sondages quand François Bayrou en gagnait 15. Il a également noté le déchaînement contre son candidat, ces dernières semaines. Ses adversaires politiques disent qu’il n’a pas de programme, alors qu’il y a plus de 120 propositions visibles sur le site de campagne www.bayrou.fr. En outre, François Bayrou est le seul qui a sorti un livre sur sa vision de la France (Projet d’espoir). Enfin, l’UMP et le PS lui demandent comment il va faire pour gouverner. Pour Jean-Christophe Lagarde, il faut comprendre "comment allez-vous faire pour gouverner sans nous ?" : il a assuré que les Français veulent faire sans eux car ils savent ce que cela a donné avec eux…

Commerce: Propositions de François BAYROU

"Un autre commerce est possible"

Pour François Bayrou, si des quartiers perdent leurs commerces, si les centrales d'achat dictent leur loi, ce n'est pas une fatalité : c'est le résultat d'une politique qui ne regarde que les intérêts financiers à court terme, et ignore les besoins durables des producteurs et des consommateurs.

" Il faut soutenir les commerces de proximité, la création ou le maintien d'entreprises dans les centres-villes. Dans beaucoup de quartiers, c’est les uns d’un côté et les autres de l’autre, la ségrégation, les commerces ont disparu. En France, par rapport à d'autres pays, on a laissé se défaire le tissu urbain. Si nous avions eu dans les décennies passées une autre politique de l’urbanisme commercial, le monde ne serait pas ce qu’il est.

Il faut améliorer les conditions de travail dans la grande distribution, en particulier pour les femmes qui doivent assumer plusieurs vies à la fois. Les contrats de travail doivent être équilibrés pour protéger les salariés - une piste serait d'avoir une durée plancher pour les contrats de travail à temps partiel. Il faut favoriser la création des crèches proches des lieux de travail (les grandes surfaces sont souvent loin des centres villes) - sans être liées à l’entreprise, pour éviter que les femmes ne soient corvéables à merci.

Je suis pour qu’il y ait un jour - le dimanche - où la consommation et l’argent ne soient pas rois. Si on généralise l’ouverture des magasins le dimanche, ce sont toujours les mêmes personnes, les plus fragiles et les plus pauvres, qui ne verront plus leurs enfants le week-end - car je sais que le "volontariat" dont on nous parle sera en fait un volontariat contraint ! Et la loi permet déjà d’ouvrir cinq dimanches par an.

Les centrales d'achat sont hyper-puissantes, forment un oligopole, elles imposent leurs conditions et écrasent les fournisseurs de produits agricoles, de produits frais. Il faut permettre aux producteurs de s'organiser en face des centrales d'achat, et pour cela modifier les règles européennes. En Martinique, en deux années, l’organisation des producteurs a permis de passer le prix de vente réel, avant intervention, de quelque 235 € la tonne à plus de 430 € !

Le commerce équitable est une des réponses les plus intéressantes qu'on ait trouvées ces dernières années. Il repose sur l'organisation des producteurs, et sur une distribution qui intègre les nécessités du développement, qui prend en compte les problèmes concrets des producteurs. Cela rend possible une garantie des prix, de la qualité, de la commercialisation. Cela montre qu'un autre commerce est possible, une conception de l'économie qui intègre autre chose que les intérêts financiers à court terme. »

PROPOSITION DE BAYROU SUR L’AGRICULTURE

« Je veux que la politique agricole soit à nouveau fondée sur les prix. »

Une politique sans vision a conduit les agriculteurs dans le mur. Ce qui est en jeu aujourd’hui, c’est la définition d’une nouvelle politique agricole. Un modèle à inventer et faire partager, pour retrouver l’inspiration et la force de l’agriculture française et européenne.

«  Cessons d’asphyxier les agriculteurs ! Cessons de leur intenter en permanence de faux procès !

Les "subventions" sont en réalité des compensations, destinées à offrir artificiellement aux consommateurs les prix de plus en plus bas pour les produits agricoles. D’autre Chute du revenu, chute du nombre des exploitations, chute de l’image des agriculteurs dans l’opinion, chute de l’image de l’agriculture auprès des agriculteurs eux-mêmes, voilà la réalité.

Les agriculteurs se vivaient comme des indépendants, des entrepreneurs, et comme les meilleurs et les plus proches amis de la nature. Ils ont subi, en quelques années, une double dévalorisation : passer du statut d’indépendants au statut de dépendants, en raison de l’obligation dans laquelle ils ont été mis de dépendre des aides publiques ; passer du statut de meilleur défenseur de la nature au statut de pollueur de l’environnement. Cette double accusation est une double injustice.

part, les règles de l’agriculture raisonnée ont fait baisser considérablement, par exemple, l’utilisation d’engrais azotés et de produits phytosanitaires.

La voie d'avenir, c'est de défendre un grand marché d'agriculteurs avec des prix garantis aux paysans. Pour cela, il faut organiser les marchés en trouvant des débouchés, par exemple pour les céréales.

Une organisation de la production agricole mondiale et la régulation de l’offre sans chute de prix paraissent désormais possibles : grâce aux biocarburants, à l’utilisation de la biomasse, à l’agrochimie. Bientôt, on pourra produire de l’énergie, renouvelable et peu polluante, à partir des productions végétales. Dans le même temps, à moyen terme, les besoins alimentaires de la population mondiale seront comblés.

Il faut que la France s'engage en Europe pour la défense d'un tissu agricole dense, pour que notre pays redevienne un pays à identité agricole.

Ainsi peut être traitée, pour notre pays, pour l’Europe et pour la planète, la triple exigence d’une politique agricole : la sécurité des approvisionnements en produits sains, une conduite protectrice de l’environnement et le maintien d’un tissu dense d’agriculteurs.

Sans attendre, des améliorations sensibles à notre politique agricole sont possibles : défense de la diversité (filières multiples : grandes et petites exploitations, fermes biologiques et traditionnelles) ; gestion des risques agricoles ; organisation des professions pour améliorer les conditions de marché et équilibrer la puissance des centrales d’achat ; harmonisation et simplification des labels ; simplifications administratives et réglementaires ; clarification de la rémunération des fonctions non-productives de l’agriculture (préservation de l’écosystème, paysages).

 

On peut, on doit aussi organiser un système mettant en « symétrie » le pollueur-payeur et le protecteur-indemnisé, renforcer la politique de soutien à la production de biocarburants, et fortement impulser les politiques de recherche française et européenne dans le domaine des biomatériaux, des biotechnologies, du génome. »

Demandez aux candidats si les oreilles d’une vache sont devant ou derrière les cornes !!

Ça y est le salon de l’agriculture bat son plein. La grande semaine où ce secteur professionnel se met en vitrine pour nouer le contact avec le monde urbain.

Comme tous les ans, et surtout cette année, le monde politique accourt.

La plupart des candidats vont être capables de parler de leur vision de l’agriculture, mais peu vont être réellement capables d’écouter et de comprendre. Capables de comprendre la fibre de ces métiers. Capables de comprendre leurs passions. Capables de comprendre leurs difficultés, leurs craintes et malheureusement, parfois, leur désespoir.

L’agriculture souffre actuellement de se sentir peu considérée. Elle ne doit pas être abordée sous l’angle du dogmatisme mais plutôt du pragmatisme.

Les deux ex-candidats les plus importants vont osciller entre démagogie libérale à tout va d’un côté et idéalisme de l’autre. Les agriculteurs demandent, eux, trois choses :

1. Que le Président de la République les comprenne et les défende (on peut largement reconnaitre cela à jacques CHIRAC)
2. Que le Président de la République porte un message de perspective pour répondre aux sentiments d’insécurité
3. Que le Président de la République prenne en compte leur diversité

Il ne suffit pas de dire aux agriculteurs qu’ils se lèvent tôt le matin ou bien qu’il faut stopper les essais d’OGM en plein champ pour dire que l’on peut les représenter.

Les grandes propositions de François BAYROU sur l’agriculture sont :
• Une organisation de la production agricole mondiale et la régulation de l’offre sans chute de prix
• Défense de la diversité (filières multiples : grandes et petites exploitations, fermes biologiques et traditionnelles)
• Gestion des risques agricoles
• Organisation des professions pour améliorer les conditions de marché et équilibrer la puissance des centrales d’achat
• Harmonisation et simplification des labels ; simplifications administratives et réglementaires
• Clarification de la rémunération des fonctions non-productives de l’agriculture (préservation de l’écosystème, paysages)

François BAYROU, lorsqu’il avance ses propositions sur l’agriculture, sait de quoi il parle, c’est donc pour cela qu'il est le mieux placé pour accompagner les agriculteurs dans ces changements.